Près de 40 personnes depuis
deux jours dans la maison... wahou ça décoiffe... les touts petits petits avec
leur biberon, leur sieste et leurs cris, les plus petits avec les repas, les
mamans qui gèrent ou ne gèrent pas, les petits qui courent partout, montent,
descendent, vont chercher à l'étage ce que les parents ont oubliés,
redescendent avec autre chose obligeant le père à monter, après que la mère se soit
débattue pour le lui faire comprendre...
les moins petits qui veulent dormir sous la tente et doivent convaincre leurs
parents, les presque grands qui veulent faire une cabane... AH, la cabane,
moment de joie, et de partage avec les tontons qui trouvent les bons morceaux
de bois, les bonnes branches, le bon coin. Le vieux canis qui pourrit dans un
coin devient les murs de la future maison, trois arbres tiendront les traverses
et voilà un toit presque étanche pour les petits bûcherons du jour. Il est trop
fort ce tonton, crie Mathieu... il faut dire que ça fait dix fois depuis ce
matin qu'il le tire par la main en le priant de tenir la promesse faite "
c'est quand qu'on fait la cabane tonton ?". Alors tout fier, ces petits
grands emmènent les mamans visiter et toutes de s'extasier sur cette belle
réalisation.
Et puis c’est l’heure de
l’apéro… ouf, on va pouvoir se poser, se raconter, se souvenir et prendre des
fous rires lorsqu’un de mes frères nous sort la blague du jour. Un repas qui
dure où l’on goûte ce que chacun à apporter, et un dessert au chocolat que l’on
se dispute pour en avoir deux fois. Pendant ce temps, je joue la petite main,
dans mon coin, à chaque passage par la cuisine, je range ceci, je lave cela, je
passe l’éponge, puis ferme les yeux sur le fatras posé là et retourne m’asseoir
pour reprendre au vol la conversation du moment. Les enfants profitent de ce
moment de liberté pour jouer sur le tapis déroulé dans la cour, font du toboggan,
se disputent les Barbies et râlent quand la sieste s’approche un peu trop.
Enfin un peu de temps libre pour les mamans, les petits dorment, les plus grands
se baignent sous le regard attentif des jeunes qui laissent ainsi aux parents
un moment de répit. Petit tournois de ping-pong, je perds avec le sourire. Jeux
de boule dans la cour, il faut faire attention de ne pas mélanger les enfants
et les projectiles… et le projet de partir faire un tour au salon de la lavande
sur les allées de la ville s’organise. Stop, la pluie nous arrête, seuls les
garçons et les papas accompagnés de mon homme s’en vont visiter le musée de
l’aviation du village d’à côté. Quelques jeux calmes débutent autour de la
table, sous le haut vent, pendant que les coloriages s’étalent de plus en plus
sous les crayons des plus jeunes dans la salle à manger. Heureusement la pluie
ne dure pas trop, n’est pas trop forte et l’on peut de nouveau le soir profiter
de la cour pour une dernière partie de boules. Une plus grande nous fait des
cookies sous l’œil gourmand de ses cousines et tous se régalent de ces petits
gâteaux au chocolat qui sortent tout juste du four. Impossible de les
thésauriser, à peine sortis ils sont mangés.
Et le week-end se termine
dans la joie, la bonne humeur. On se promet des SMS dès l’arrivée. Les
derniers, ceux qui traînent un peu et n’arrivent pas à se décider à remonter
dans leur chaude voiture pour deux heures trente de trajet, partagent avec nous les restes des
victuailles apportées par tous. Demain, on reprend le travail… le sourire aux
lèvres avec une pensée pour maman qui était près de nous, accrochée à son nuage
tout au long de ces trois jours.
Un merveilleux weekend familial comme on les aime, ma douce blonde, avec ce joyeux et inommable bordel partout dans la maison, mais ça ne fait rien, on aura le temps de redresser la maison quand les petits pieds auront fini de courir partout...
RépondreSupprimerPfff!!!tu donnerais presque envie d'être grand mère!