Un peu la sensation
de descendre dans les égouts de la grande ville où les couleurs sont sur les
visages des fantômes que je croise. Certains lisent debout, entre l’omoplate de
son voisin et les fesses d’une femme en chair. Certains sont assis, fermant les
yeux pour ne pas voir la grisaille qui les entoure. Pas de sourire ou si peu,
pas de parole et pour seul bruit ces bourdonnements de ferraille qui nous
rappellent que nous passons d’un monde pour un autre, embarqués dans le métro
de Paris…
Tres beau billet!
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