mercredi 30 mars 2016

Envol

Un rêve que je fais souvent et depuis que je suis enfant, c’est le rêve de voler dans les airs. Le décollage est toujours le même, j’ai devant moi un grand espace, un champs ou une route très large, je commence par écarter les bras, puis je me mets à courir de plus en plus vite, jusqu’à ce que je ne sente plus le sol sous mes pieds et que les bras toujours en croix je m’élève dans le ciel. J’ai la sensation de voler haut, de voir le monde en bas, tout petit, je ressens une vraie griserie, je m’approche de la vraie liberté, comme un oiseau, j’ai l’impression de pouvoir aller où je veux. Le vent me caresse le visage, mes vêtements flottent comme des drapeaux, je monte toujours plus haut jusqu’à ce que le rêve s’éternise, jusqu’à ce que le rêve se finisse. D'autres fois, je m’envole pour échapper à un danger, pour semer mon adversaire, le voir se dépatouiller en bas alors que je souris d’être déjà si loin de lui. Mes bras écartés, je coure de toutes mes forces, quel bonheur ce décollage sensationnel qui me surprend à chaque fois ! Petite, il m’arrivait de ne plus savoir si c’était un rêve ou la réalité et de me persuader que je savais voler. Depuis, je vous rassure, je fais bien la part des choses, mais n’empêche que le plaisir est toujours le même et que l’envol est un bonheur suprême…

dimanche 6 mars 2016

4 mars 2016, Aujourd’hui oreilles

Pendant 366 jours, à l’écoute de mes journées, j’ai adoré suivre les consignes de cher Monsieur Queneau à qui je souhaite dire merci pour cette année de 100 mots. Les oreilles en éventail, j’ai pu prendre du recul sur ma vie, sur mes jours et me retrouvée, grandie par tous ces mots écrits. J’ai débuté cet atelier le 5 mars 2015, et je sais que c’est à partir de ce jour, que suite au décès de mon papa, j’ai repris le sourire, mon élan dans ma vie et retrouvé mon énergie. Foncer dans cette aventure, m’a permis de me retrouver et de faire le deuil de celui que j’ai adoré. Merci à mes lecteurs, je ne vous abandonne pas, je vais trouver de quoi continuer le jeu, d’autres ateliers, d’autres challenges ou juste quelques textes de temps en temps pour vous donner encore l’envie de me lire.  Vous pouvez dormir sur vos deux oreilles…mais ouvrez les bien, j’ai encore tant d’histoires à vous conter ! 

vendredi 4 mars 2016

3 mars 2016, Aujourd’hui Fragment d’aujourd’hui raconté en statistique

Combien de chance, statistiquement, avant nous de mener notre projet à son terme ? Jusque là, je la situe à 90 pour cent, parce qu’il y a quelques barrières à passer. Et surtout un gros travail à effectuer, vider ce grenier de tout ce qui l’encombre, isoler le plancher, poser des fenêtres et des portes, carreler le sol, refaire l’électricité, décorer l’intérieur… alors peut-être un jour, je pourrais poser ma plaque de sophrologue sur ma porte… Ah, oui, il faut aussi que je réussisse ma formation ! Mais « même pas peur »… Alors, statistiquement, je me donne 100 pour cent de chance de réussite, quand on veut, on peut !

2 mars 2016, Aujourd’hui difficile de

Une journée bien remplie… difficile de se poser un moment mais j’ai tout de même pu prendre quelques minutes pour une séance de sophrologie. Difficile aussi de ne pas avoir l’esprit focalisé par l’opération de mon amie qui s’est passée aujourd’hui et dont je n’aurai des nouvelles que demain. Difficile de n'être pas proche d'elle par la pensée et de lui envoyer des tonnes d'ondes positives pour qu'elle se remette vite de ce qui lui arrive !  

1er mars 2016, Aujourd’hui un compliment

Entourée de mes trois frères, une journée qui est à elle seule un compliment !
Un petit repas fraternel après un passage chez une amie que nous avons gâtée comme elle le méritait.

Rougir au compliment, c’était souvent ma réaction dans ma jeunesse, maintenant, je souris simplement, dis parfois merci, et la simplicité a remplacé la confusion.