A la naissance de mon
deuxième enfant, un garçon, j’avais déjà une fille… et donc, j’avais le choix
du roi comme on dit… Aujourd’hui, un petit bout va nous montrer son petit nez d’ici
quelques jours… Aurons-nous le choix du roi ? Après quatre petites
princesses, aurons-nous droit au petit prince pour déranger cet ordre là ?
Le mystère reste présent encore pour quelques jours, Je ne lance pas de paris,
une fille sera aussi la bienvenue ! En attendant, que tout se passe bien,
c’est tout ce que je demande au roi de la vie et du destin !
Libellés
365 petites nouvelles du jour
(9)
366 réels à prise rapide
(297)
Ecriture
(18)
Le défi du samedi
(30)
les plumes
(1)
Mes lectures
(2)
Petits délires du jour
(14)
Poèmes au grès du vent qui les sème
(6)
samedi 31 octobre 2015
vendredi 30 octobre 2015
28 octobre 2015, Aujourd’hui rondeurs
Ma gentille Clo m’a offert
des macarons, des macarons tout ronds, tout colorés qui appellent la
convoitise, me font de l’œil du fond de leur emballage, me chatouillent les
papilles et se jettent naturellement sur ma langue sans même que je prenne la
décision de les croquer. Quelques rondeurs en perspectives, quelques kilos à éliminer,
quelques séances de yoga à faire, quelques culpabilités à gérer pour un délice
de rondeurs colorées offert par mon amie adorée.
jeudi 29 octobre 2015
23 octobre 2015, Aujourd’hui à la poubelle
Comme il est difficile de
jeter ce qui fait partie d’une famille, d’une maison, de nos parents…
aujourd’hui la poubelle était de service, bien remplie, avec plusieurs
remorques pleines et vidées à la déchetterie. Et ce n’est pas fini ! On
remue la poussière, on bouscule quelques meubles, on ouvre des tiroirs qui font
pousser quelques cris, on cherche sous les lits, on vide des placards, on tri,
on hésite, et si ça pouvait servir ? Tout un monde qui s’enfuit, se
disperse, s’éparpille entre cinq enfants qui ne savent pas toujours que faire
de tout ce fatras… Nos parents de leur étoile doivent bien s’amuser à nous voir
discuter sur que faire de tout ça. Est-ce à dire qu’il faudrait prévenir plutôt
que guérir, et qu’il serait bon, dans notre propre maison de faire quelques
fois le tri. Cela éviterait un travail de titan, un casse-tête chinois, une
fatigue démesurée et quelques frustrations familiales qui n’en vaillent pas
vraiment la peine à nos enfants lors de notre grand départ.
jeudi 22 octobre 2015
22 octobre 2015, Aujourd’hui il me faudrait un mot pour désigner
Aujourd'hui, je viens de trouver un mot pour désigner :tout ce qui fait la vie, tout
ce qui bouge en nous, tout ce qui nous fait vibrer, tanguer, chanter dans des
moments improbables, rêver que tout repart, s’énergiser d’un espoir, se sentir
présent, fortifier ses bases, se caler les deux pieds bien stables, prêt à
bondir, prêt à attraper la rosée du matin, à sauter d’un pied sur l’autre pour
quelqu’un, un mot qui réunirait à lui tout seul, ces sensations, ces
sentiments, ces mieux en mieux et ferait qu’à sa seule prononciation, ce
positif s’installerait ainsi en nous et nous reformaterait de la vie d’avant… ce mot,
ce serait « la vivance » et
ce mot nous mènerait alors à conquérir les valeurs de l’existence. Alors
à partir de maintenant, j’adopte ce mot et le colle à mon esprit pour qu’il s’y
love et me permette de me sentir toujours plus vivante !
mercredi 21 octobre 2015
21 octobre 2015, Aujourd’hui attention particulière à ne pas faire
Ne pas faire attention au
ménage, ne pas regarder tous les jouets qui trainent, ne pas chercher à écouter
de la musique classique et se contenter des chansons du fameux jeu à piles qui
nous en met plein les oreilles. Accepter de danser avec ces demoiselles, les
regarder se courir après sans sursauter au moindre coin qui pointe près de leur
tête, jouer au Barbie, au Playmobyl même
si le repas n’est pas complètement près. Aujourd’hui, la seule attention à
faire est scotchée sur ces deux bouts de choux de 2 ans et 6 ans qui nous
mènent par le bout du nez et nous permet de passer une soirée de rire et de
comptines.
mardi 20 octobre 2015
20 octobre 2015, Aujourd’hui attention particulière à faire
Faire attention
particulièrement à tout ce qui m’entoure, à tout ce qui se passe ces derniers
temps. Changement de vie, changement de rythme, plus d’horaires cadrés, plus d’aller-venues.
Il faut accepter ce chamboulement, trouver un autre équilibre, et faire une
attention particulière à ces premiers moments afin d’y trouver du plaisir, des
avantages et surtout aucun regret de la vie d’avant. Et pour concrétiser tout
cela, je me régale à l’avance de recevoir demain mes deux adorables petites
filles, qui vont me bousculer tout ça et remplir la maison de rire et de
chahuts… En voilà deux à qui je vais faire particulièrement attention…
lundi 19 octobre 2015
19 octobre 2015, Aujourd’hui besoin d’un objet essentiel
Oubli de mon téléphone dans
la maison de mes parents, à 150 km de chez moi… mon gentil frère l’a mis à la
poste et le voilà ce matin, bien rangé dans ma boite aux lettres attendant que
je relève le courrier. Cet objet essentiel de nos jours ne m’a pas trop manqué
tout ce we, mais vu tout ce qu’il stocke à lui tout seul, j’étais contente de
le retrouver aujourd’hui. Comme quoi, il ne faudrait pas mettre tous nos œufs dans
le même panier. Heureusement qu’en prenant le train, j’ai pu appeler mon mari,
seul numéro que je connais, en demandant à une adorable jeune femme de me
prêter son téléphone. Le mieux, serait donc d’avoir sur soi un carnet d’adresse
et de numéros de téléphone, comme celui qui ne quittait pas mes sacs avant que
je ne fasse confiance à cet objet essentiel.
dimanche 18 octobre 2015
18 octobre 2015, Aujourd’hui l’ombre de
Pas d’ombre aujourd’hui dans
le jardin, un soleil en berne et une pluie fine qui se fracasse tout doucement
par terre. Pas d’ombre au tableau que je n’ai pas encore peins, et dont la
toile blanche me nargue simplement. Pas d’ombre entre nous depuis tout ce
matin, un match de rugby nous éloigne les mains, mais je passe un moment toute
seule devant l’écran à taper plein de lettres pour en faire un jardin. Un
jardin de soleil dont les arbres hautains forment des ombres au tableau que je
m’en vais vous peindre…
17 octobre 2015, Aujourd’hui de l’argent
Novembre nous gèle
les membres
Et voit notre
énergie se fendre
Sous l’hiver qui
approche
Et son froid qui
nous embroche…
Novembre mois
triste, mois morne,
Novembre, moi
triste, moi, moche
Je suis une fille
du printemps
Je renie ce mois de
novembre
Je le donne à qui
veut le vendre
Et je rajoute de l’argent
A qui veut bien me
le prendre…
Je préfère que l’on
me rende
Mes fleurs et mon
soleil d’ambre,
Plutôt que de
rester tout le mois de novembre
Enfermée, emmitouflée,
dans une chambre …
samedi 17 octobre 2015
16 octobre 2015, Aujourd’hui comme un gosse
Une maman qui s’envole tout
doucement dans la nuit, un enfant qui la suit des yeux, la regarde partir,
voudrait la retenir. Mais ses yeux à elle, sont fermés, déjà, il semble qu’elle
passe les premières modalités sans risquer d’être renvoyée sur la terre qui la
porte bien haut. Sans frontière pour la retenir, elle expire dans son vol pour
un voyage sans retour dans les étoiles d’une nuit velours. Comme un gosse, le
nez mouillé, il rentre les épaules, se recroqueville, prend ses genoux dans les
mains et essuie ses larmes sur le tissus froissé d’une nuit sans sommeil. Dans
le tourment de sa peine, il lève un peu les yeux au ciel et aperçoit cette
lumière qui lui emmène sa mère. L’étoile d’une maman brillera plus fort au
firmament, comme un gosse il veut croire, qu’elle reviendra le voir, certains soirs…
15 octobre 2015, Aujourd’hui avance comme
Aujourd’hui, j’avance comme
un zombie après toute cette gymnastique forcée de ces derniers quarante huit
heures. Mais n’empêche que j’avance tout de même et ce qui est fait n’est plus
à faire. Et ce soir, j’avance comme dans un train qui me ramène chez moi, j’avance
les yeux fermés, l’esprit embrumé, bercée dans ce roulis tel un pion fatigué
sur les rails de la vie. Un chemin de fer qui me relie à mon quotidien, me
ramène à ma vie, me permet de somnoler un peu avant de le retrouver lui, l’homme
à qui dès le premier regard, j’enverrais mon sourire et rentrerai chez nous,
avec lui. J’avance, j’avance, j’avance comme si….
14 octobre 2015, Aujourd’hui sujet brûlant
Sujet brûlant que cette
obligation de vider cette maison dans les trois mois prochains. Sujet brûlant
que ce moment de solitude ressenti ce matin devant un travail titanesque et
que je ne sais pas par où commencer. Sujet brûlant lorsque le sms de mon frère
m’avertit à onze heures qu’il ne peut venir m’aider comme prévu. Sujet brûlant
quand morte de fatigue après avoir descendu une tonne de livre pour les
proposer à la vente, je me retrouve criant « maman, besoin d’aide là tout
de suite » et attrapant mon téléphone, j'appelle un bouquiniste, qui me répond qu'il arrive dans la
demie heure et m’achète une partie de mon stock. Sujet brûlant que je vais
refroidir sans phrase assassine, avec juste l’envie d’être aidée par tous mes
frères et sœur dans cette tâche qui demande tant d’effort.
13 octobre 2015, Aujourd’hui couleur qui sent
Mille couleurs dans ma tête
au milieu de ce groupe où les séances se succèdent sans discontinuité et où mon
intérêt pour cette philosophie grandit petit à petit. Visualisation d’un soleil
jaune qui sent bon l’été, d’un coucher orange dont l’odeur de la terre monte à
mes narines, des grands arbres verts dont les feuilles bougent tout en haut du
ciel, et dont les racines me racontent l’odeur de la mousse. Allongée par
terre, je savoure le spectacle de mes papilles ouvertes et lorsque j’ouvre les
yeux face à dix huit paires de regards, qui reviennent comme moi d’un moment en
parenthèse, je me dis que j’ai la chance de me sentir couleur miel dans cette
vie qui est si belle.
12 octobre 2015, Aujourd’hui pas bien rangé
Pas bien rangé ? Plusieurs
fois, lors de cette formation, je me suis demandée ce qui n’était pas bien
rangé dans ma tête, pour avoir pris l’idée de me lancer dans cette aventure et
me retrouver au milieu de 18 stagiaires à écouter une formatrice nous annonçant
le lourd programme qui va ponctuer nos prochains mois. J’aurai pu me la
« couler douce », après l’arrêt de mon contrat, me poser chez moi
pour de bon, me contenter de peindre, de m’occuper de mes petits enfants, de ma
maison et de mon petit mari. Et bien il faut croire que j’ai des choses à
ranger pour accepter ce challenge et plonger dans la sophrologie afin de donner encore plus de mouvement à ma
vie pour juste me sentir « plus vivante » !
11 octobre 2015, Aujourd’hui cherche toujours
Cherche à faire plaisir,
cherche à aimer ton prochain, cherche toujours à bien t’entendre avec
tout le monde, cherche encore ce que tu peux faire de mieux, de bien… mais n’oublie
pas de te trouver, toi ! de te cocooner de temps en temps, de te serrer
dans tes bras, de te pardonner tes manques, de te donner du temps, de t’aimer
vraiment !
samedi 10 octobre 2015
10 octobre 2015, Aujourd’hui comme tous les jours
Une chose est sure, je ne
ferai pas ça tous les jours : grillée d’une petite grasse matinée du samedi,
nous voilà déjà sur la route à 8 h 30. Et à peine un café sur place, la journée s’enflamme
de valses de cartons, de meubles plus ou moins gros, plus ou moins lourds, de
tiroirs à vider, de verres à emballer, d’assiettes à ne pas casser, de bibelots
à ramasser pour toute une maison à déménager !
Notre amie change de nid, change de village et nos gros bras sont venus l’aider
à muer de cette vie là pour s’en construire une autre mieux adaptée à ce qu’elle
souhaite vivre. Et voilà, une page se tourne, une autre se défroisse et j’espère
que cette page blanche se remplira rapidement de beaux graffitis dorés pour
notre amie adorée !
vendredi 9 octobre 2015
09 octobre 2015, Aujourd’hui ça amasse
Des croissants pour
mes collègues vu que c’est le dernier jour de mon contrat dans cette école,
après je décolle pour ailleurs… A partir de lundi prochain : une formation de
sophrologie à débuter, une maison de famille à vider, quelques photos à
traiter, un mari qui va savoir m’occuper, quelques tableaux à réaliser, des
murs à revitaliser, des copines à visiter, du sport à continuer, des discutions
à papoter, des petites filles à câliner, des enfants à inviter, des voyages à
préparer, une maison à organiser, des
chambres d’hôtes à publiciter, de l’administration à avancer, des personnes à
aider, des balades à programmer, des
bons moments à s’éclater, des partages de plein d’amitié, du thé à faire
infuser, une association à faire avancer, des pensées à envoyer, des festins à
préparer, des cadeaux à acheter, de l’énergie à distribuer, des sourires à s’envoler,
des stages de pastel à intégrer, un mémoire de formation à travailler, du vélo
à pédaler, un nouveau-né à cocooner, des photos à classer, plus tout ce que j'ai pu oublier, et surtout de l’amour à donner, soit toute une vie de souvenirs à amasser dans les années qui vont suivre ce
contrat terminé !
jeudi 8 octobre 2015
08 octobre 2015, Aujourd’hui ça ramasse
Les feuilles du
jardin
Et l’automne, pas
bien loin,
Tapisse très vite la
cour
De mordoré velours.
Puis ça se ramasse
un dimanche
Avec un râteau et
son manche
Plein de petits tas
d’humus
Se rangent comme
des détritus
Dans la belle
brouette
Qui les videra à
perpette…
C’est la valse de l’automne
Qui à notre porte
sonne
La fin des repas
terrasse
Et son vent, vite
nous ramasse,
Nous pousse dans un
autre espace
Abrités, protégés
De ce terrible
hiver
Qui ne va pas tarder
A pointer son bout du nez !
mercredi 7 octobre 2015
06 et 07 octobre 2015, Aujourd’hui ça passe ou ça casse
Çà casse pas mal la tête, ces
100 mots quotidiens… Dès le matin, les neurones se démènent pour trouver un
quelconque lien avec le mot proposé et la journée qui se déroule… Ça casse la
routine de scruter, dans les heures qui passent, le détail qui permettra d’écrire
ces réels sans trop se fracasser la tête ! Aujourd’hui : atelier d’écriture
en CM2… des élèves qui ne se cassent pas trop la cervelle pour en sortir des
alexandrins sans beaucoup de richesse. Même les gros mots sont parfois à l’assaut
d’un semblant de poésie qui a bien du mal à dépasser la marge d’un cahier de
brouillon qui porte bien son nom…. Les futurs écrivains se cachent dans les
herbes d’un avenir lointain !
lundi 5 octobre 2015
05 octobre 2015, Aujourd’hui en noir et blanc
Un superbe album photo suite
à la prise de vue que mon mari a fait d’un adorable bébé et ses parents… Je viens
de le monter et presque toutes les photos choisies par les parents sont en noir
et blanc… Un rendu merveilleux pour un album souvenir qui suivra ce bébé toute
sa vie. Femme de photographe, je ne manque jamais de me régaler des photos de
ces petits bouts qui ouvrent leurs grands yeux aux lumières des flashs et au
fier bonheur des parents devant leur petite star du jour !
dimanche 4 octobre 2015
04 octobre 2015, Aujourd’hui, une seule question

samedi 3 octobre 2015
03 octobre 2015, Aujourd’hui comme un avis à la population
Bon, moi, je ne suis pas trop
pour les avis à la population, surtout quand c’est pour recevoir de mauvaises
nouvelles. Dans ma campagne, les seuls avis de ce genre, je pourrais les envoyer
à mes 4 chipies quand elles courent dans le jardin, histoire de les avertir des
lieux dangereux dont il faudra bien qu’un jour on s’occupe… comme cette mare
qui ne sert à rien depuis que les hérons ont mangé tous nos poissons… Alors,
les parents comme les grands parents, on crie à nos poupées qui bougent :
ATTENTION LES FILLES, NE VOUS
APPROCHEZ PAS DE LA MARE, C’EST DANGEREUX ! et il y en a toujours une pour
nous répondre : OUI, on sait !
vendredi 2 octobre 2015
2 octobre 2015, Aujourd’hui un visage
Dans un mois et demie, notre
cinquième petit enfant va montrer son bout du nez et ce petit visage, je l’imagine
déjà, tout lisse, tout rose, avec le sourire des anges accrochés aux lèvres,
des petits yeux rieurs comme ceux de papa, une petite frimousse comme celles de
ses sœurs qui rivaliseront d’amour pour lui. Fille ou garçon, prénom mystère,
une boule d’amour, au fond de mon cœur, grandit déjà pour ce petit visage là !
jeudi 1 octobre 2015
01 octobre 2015, Aujourd’hui perte de
Est-ce parce que l’on perd du
temps trop souvent, qu’ensuite on court après longuement… et pourtant, quelques
fois la sensation de s’arrêter au bord et de regarder courir les gens nous
donne l’image de nous même, lorsque dans l’action, nous aussi courrons. Mais ce
n’est pas une perte si l’on prend conscience de se poser de temps en temps, de
souffler, de lever le nez en l’air et d’accepter d’aller moins vite que d’autres
jours. C’est ce que j’ai vécu ce dernier mois de septembre, et je ne le compte
pas comme perdu mais comme passé plus lentement dans ma vie, avec une forme en
berne, une tête trop lourde et un cheminement au ralenti pour mieux repartir !
Et comme disait la pub « Un coup de barre, mars et ça repart ! »
Inscription à :
Articles (Atom)