Derrière la porte, la main
levée, prête à frapper quelques coups timides afin d’entrer, j’attends.
Timidité ou retenue, j’ai souvent dans ma jeunesse, attendu ainsi,
particulièrement devant une porte de salle de classe lorsque j’avais quelques
minutes de retard. Et puis, je ne sais pas comment, ni pourquoi, mon esprit,
brouillé jusque là, se mettait à me parler sur un ton qui ne méritait pas que
je baisse le bras et je me traitais de poule mouillée si je n’étais pas capable
de taper quelques coups et d’entrer sans crainte dans cette pièce. Alors,
décidée, sans forcément me rendre compte que je contrôlais mon geste, je
frappais, entrais et m’asseyais à ma place avec au bout des lèvres un :
pardon pour mon retard… Heureusement depuis que les années passent, ce genre de
problème n’arrive plus que rarement et je crois que j’ai fini par vaincre cette
timidité maladive par l’orgueil que j’avais jeune fille !
Je pense que nous avons tous connu ce genre de situation, l'angoisse ou peur du ...que se cache-t-il derrière la porte? parfois moment de suspens !....
RépondreSupprimerToi aussi, tu étais d'une timidité maladive, Prudence ? Alors, nous sommes deux. :-)
RépondreSupprimerBonne soirée à toi. Bises.
C'est vrai ! La Prudence que je connais n'est pas une petite fille timide, mais une belle jeune femme sûre d'elle... On change...
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
Une victoire sur soi-même, c'est toujours important!
RépondreSupprimerBises