Savez-vous ce qui se passe à la naissance d’un
petit être ? Quand la vie entre en lui par les poumons et qu’il pousse son
cri de tout son être pour se sentir vibrer et entrer dans la danse…. Savez-vous
que le nouveau-né a une mémoire d’éléphant et lorsqu’il prend son élan pour
plonger dans le vide, il sait d’où il vient, ce qu’il était, ce qu’il vivait
dans les étoiles, ce que les anges lui ont chuchoté. Il sait les milliers de
vies qu’il a dû traverser pour entrer dans celle-ci, il se rappelle toutes les
personnes qu’il a rencontrées, il sait toutes les pensées qui l’ont
traversées quand il était dans les étoiles, quand il volait avec les papillons,
quand il regardait en bas se débattre ces tous petits êtres qu’on appelle les
humains. Il a acquis la sagesse de milliers d’années d’expérience, il a absorbé
toutes les idées qu’il a croisées, il n’a rien oublié des plaisirs et des
souffrances de ces vies antérieures, il a assimilé les douleurs et les bonheurs
comme d’infinies connaissances et lorsqu’il pousse son cri dans le froid d’un hôpital,
il clame à son entourage sa peur de l’inconnu par rapport à tout ce qu’il a
déjà vécu et ce qui l’attend ici-bas… il sait tout ça le temps d’une seconde,
le temps d’un sourire, le temps d’un baiser de maman, le temps de se frotter au
corps chaud qui le cajole… et lorsque le cri se calme, qu’il prend connaissance
de ses parents, de ce lieux où il vient d’atterrir, l’ange qui l’accompagnera
toute sa vie, celui qui sera son ange gardien est là, il le regarde, le
rassure, lui sourit, lui dit qu’il est arrivé à bon port, qu’il va pouvoir
oublier et vivre… se penche sur lui et d’un geste tendre, il lui effleure les
lèvres d’un doigt. Juste à la base du nez, près de la lèvre supérieure,
et descend son index en disant tout doucement à l’enfant : « chut » .
Alors l’enfant oubli tout et s’endort tranquillement dans les bras de maman. Voilà
pourquoi, un petit sillon se forme entre le nez et la bouche de chacun, pour
nous rappeler qu’un jour, on savait et qu’un ange nous a tout désapprit. Tout cela
pour sauter dans la vie prêt à vivre
notre mission sur terre et à engranger les souvenirs !
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mercredi 14 mai 2014
mercredi 7 mai 2014
Un anniversaire de plus
Du soleil plus qu’il n’en faut dans mon cœur et dans mes
yeux, ce dimanche fut si beau… Arrivés vers midi, les enfants ont envahis
l’espace en un rien de temps. La table qui se met rapidement, encore une fois
dedans, le vent est trop froid pour manger à l’extérieur, les petites qui se
ruent vers le bac à sable, les jouets qu’il faut enjamber, les gestes tendres,
les moments de câlins qui manquent tant et qu’on rattrape vite en passant… un
apéro qui se prépare, au soleil, on devrait être bien autour de notre nouvelle
table, des apartés que je ne dois pas entendre, des crayons et une carte qui
circulent, chacun essayant de rester discret, et moi de sourire… je n’ai rien
vu, rassurez vous. Et les verres qui se lèvent, qui trinquent les uns avec les
autres, le pinot des Charente qui enchante, le coca qui coule pour les enfants,
et pour certains grands. Puis le ton est donné : c’est mon anniversaire,
un paquet se tend, je l’attrape gênée, je murmure merci, j’ouvre en premier
cette enveloppe bien cachetée que faisaient circuler les cachottiers
… des petits
mots qui donnent des étoiles dans les yeux, des douces phrases que je relirais
ce soir, pour les savourer tranquillement. Un bon pour un resto en tête à tête
avec mon fils… hum, j’en rêvais, il l’a fait ! Un papier bien accroché que
je finis par déchirer, tous les regards tournés vers moi, je m’active à sortir
le cadeau du jour : une blouse de peintre pour mon atelier de peinture au
couteau que je viens de mettre en place dans la pièce rien qu’à moi. Une belle
blouse toute noire qui recevra bientôt toutes les couleurs de l’arc en ciel. Et
des sourires encore, des exclamations quand je l’essaie, elle me va comme un
gant, on dirait un professeur de Poudlard. Y’a plus qu’à s’y mettre et les
toiles n’ont qu’à bien se tenir, je serai pour leur blancheur leur meilleur
souvenir. Mon amour me glisse quelques nouveaux paquets, je le gronde pour la
forme, j’avais déjà orchestré mon cadeau en allant sur Lyon d’où j’ai ramené de
quoi peindre pour plusieurs années… Et dans chaque paquet un livre de mes
auteurs qui n’oublient jamais de sortir leur Best-seller au mois de mai, juste
pour mon anniversaire… Je finis par croire qu’ils le font exprès et ne veulent
pas manquer le passage de mes années…Le tour pour embrasser tout mon petit
monde, Il manque ma dernière fille, elle est encore en Ecosse, elle recevra mes
bisous plus tard. La journée se poursuit, il est temps de passer à table, il
faut courir après les petites, les servir en premier, et passer au plat de
résistance que j’ai préparé. La chanson s’envole, Joyeux anniversaire, joyeux
anniversaire, joyeux anniversaire Maman, Moona, B, joyeux anniversaire ! Et
le super gâteau avec des bougies pour toute une vie… un, deux, trois, mais
c’est que j’ai encore du souffle moi… ouf ! On boira le café dehors, le
soleil chauffe de plus en plus, même si le vent nous chante sa chanson encore
un peu trop fort… quelques galipettes dans le jardin, on visite le chalet de
campagne que nous venons de nous offrir près du potager. Papou vient de
terminer de le monter, il y était encore hier, il ne reste plus qu’à le
peindre… mais non, je ne mettrais pas ma belle blouse pour ce genre de travail.
Quatre petites poupées qui cueillent les fleurs du jardin, enfin, celles
autorisées, pour les offrir à Moona d’un beau sourire, d’une jolie phrase, et d’un
baiser qui claque sur la joue de ces coquines. Des photos à gogo pour
immortaliser tout ça, notre album 2014 s’enrichit de souvenirs. Un anniversaire
de « tuit ans » parce qu’il est bon de se dire que c’est formidable d’être
arrivée jusque là en bonne santé et si bien entourée…
Que de bonheur en bâton à savourer toute une journée, puis
une soirée, puis une année par le souvenir de ces moments riches de plaisir et
d’amour. Merci mes chéris de m’aimer ainsi.
lundi 5 mai 2014
Musique Maestro
S’envoler sur une partition
Comme j’aimerai connaître la chanson
Qui permets de s’évader de prison
Et d’échapper aux tourbillons…
Une note, deux notes, trois notes
Et je m’envole, je me dérobe
Je prends le large, je suis la côte
Je ne rentrerai pas à l’aube …
Ecole buissonnière
Serais-je la première
A voler ainsi le temps
De juste quelques instants
D’arrêts sur le piano
D’écouter jouer le beau
De sauter dans l’abîme
Sans avoir le vertige
De monter à la cime
Aller jusqu’à la tige
D’une escapade d’un soir
D’une balade dans le noir
Et ne jamais vouloir
Repartir, revenir
Sans même vraiment savoir
Où je vais pour m’enfuir…
Alors : Musique Maestro !
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