mardi 31 mars 2015

Aujourd'hui le monde est petit

Le monde est si petit que si tu pars au bout du monde
J’en ferais le tour et t’y retrouverais
Le monde est si petit, que si tu t’en vas au fond de l’Europe
Je prendrais l’avion et t’y rejoindrais
Le monde est si petit, que si tu te sauves dans un coin de la France
Je soulèverais les montagnes et t’y rattraperais
Le monde est si petit, que si tu t’échappes jusqu’au bout de la rue
Je courrais si vite que je te récupérerais
Le monde est si petit, que si tu te caches au fin fond de la maison
Je retournerais les meubles et t’y découvrirais
Le monde est si petit que si tu te camoufles sous nos draps de lit
Je te sauterais dessus et te chatouillerais ….
Le monde est si petit et notre amour si grand

Que jamais on ne se perdra dedans ! 

Nombre de mots : plus de 100
Réel : oui
sur le vif : oui
en rapport avec la consigne du jour : oui 

lundi 30 mars 2015

Aujourd hui écrire sur ma tête

Je me suis demandée toute la journée ce que je pourrais bien écrire sur cette consigne ! Écrire sur la tête, est ce me d écrire?  Blonde aux yeux bleus est ce que ce sera suffisant comme description? Bon je pourrais rajouter un nez pointu et des cheveux ondulés, mais quel intérêt, autant aller voir ma photo pour se faire une idée de ma tête, cela m'enlevera le contrat qui plane au dessus d elle, celui de lui écrire une missive qui ne veut strictement rien dire si ce n'est que ce soir, ma tête, elle fatigue !

dimanche 29 mars 2015

Aujourd'hui ça change tout le temps

Je me sens de la génération de « ça dure longtemps »… bientôt 34 ans de mariage avec le même homme, nous faisons figure de dinosaures face à nombre de nos amis et pourtant, nous aussi avons eu nos moments de doute et d’envie de changer ! Mais nous sommes toujours là, ensemble et heureux de l’être ! Alors ces générations zapping qui ont trop souvent la tête comme une girouette, je leur souhaite de trouver l’équilibre qui donne envie que cela dure, dure… et pour conclure, je me souviens d’une phrase de ma dernière fille qui se rabibochait avec   son amoureux après une rupture douloureuse : maman, tu m’as appris que dans la vie, il était bon de réparer ce qui était cassé au lieu de jeté d’emblée… alors j’essaie de réparer ! Depuis, elle est encore avec ce beau gars et j’espère que l’avenir lui donnera plus que raison !
Nombre de mots : 143
Réel : oui
Sur le vif : oui

En relation avec sujet du jour : oui

samedi 28 mars 2015

Aujourd'hui action éclair

Levée de bonne heure pour un samedi, je commençais bien ma journée d’action éclair… ceci dit, elle fut fructueuse, je n’ai pas arrêté d’aller et venir en ville d’un coup de voiture pour tout ce que mon mari avait oublié de me faire acheter la veille pour terminer, ou du moins avancer notre fameuse chambre… au milieu de tout cela, j’ai fait un super repas, j’ai peins la porte et la fenêtre de cette chambre,  et comme je me sentais en pleine action, j’ai profité d’une éclaircie pour coudre la nouvelle fermeture éclair du blouson de ma fille, promis pour le we prochain, puisqu’elle vient nous rendre visite… Ouf, je me pose enfin sur le pastel en cours, mon cheval avance à grand poitrail… (Puisqu’on ne dit pas « torse », comme m'a fait remarquer la même fille…) et du coup, je trouve que ce samedi d’action est passé comme un éclair !


Nombre de mots... heu...
Réel : oui oui...
Sur le vif : oui
En rapport avec le sujet du jour : oui 


vendredi 27 mars 2015

Hier j'éviterai de dire, Aujourd'hui une personne nerveuse

Hier, j’ai carrément évité d’écrire quoi que ce soit sur la consigne du jour …

Je n’aime pas du tout  qu’une personne passe ses nerfs sur moi, aujourd’hui comme demain! Lorsque j’étais jeune, j’avais beaucoup de  mal à réagir face à la colère, elle me tétanisait et m’impressionnait tant que je ne savais que répondre et me confondais en excuses… En vieillissant, j’ai appris à me maîtriser face à une personne qui s’excite et je ne culpabilise plus devant les emportements de  ceux qui m’entourent, j’ai grandi et j’ai dû parfois me mettre aussi en colère pour me faire respecter,  même si cet état ne m’est pas du tout naturel. J’ai compris que la colère pouvait être positive dans certains cas, mais la plupart du temps, j’ai plutôt tendance à tout faire pour que cette fureur ne s’exprime pas devant moi ! 

Nombre de mots : pas mal 
Réel : oui
Sur le vif : Presque
En relation avec le sujet du jour : oui



jeudi 26 mars 2015

Hier un air en tête

J’avais écris tout mon texte ce matin, un peu en retard sur la date de la consigne, juste avant de partir travailler, lorsque lorgnant l’heure régulièrement et me dépêchant de taper sur le clavier, je n’ai pas vu ce petit message insidieux, juste en bas à droite de mon ordi qui m’annonçait une mise à jour. Il s’est bien gardé de me le dire deux fois et d’un coup, trou noir, ma page s’est refermée sans m’avertir, et l’ordi s’est mis à faire ce qu’il voulait sans que je ne contrôle plus rien ! Je n’ai pu que m’énerver et avoir en tête des airs pas très gentils pour cette machine. Du coup, je suis encore plus en retard et je viens de faire la désagréable découverte que ce foutu machin n’a même pas daigné enregistrer mes quelques lignes matinales. J’ai donc plus la tête en l’air qu’un air en tête de n’avoir pas vu ses avertissements.

Nombre de mots : on va dire ce qu'il faut ! 
Réel : on aurait pu faire mieux
sur le vif : oui
En rapport avec le sujet de la veille : oui

Aspodèle iciValentyne (la Jument Verte) ,   Jean-Charles-Fred Mili (Histoires et Nouvelles) , Marlaguette (Destinée de pacotille),   Jacou (Les mots autographes) , Dominique (Un esprit sain dans un corps sage) Martine27 (Mon carnet à malices)  Croc (Des mots et des images  ,  Martine (Littér’auteurs), Rebecca Zartarian-Arabian (éponyme),  Nadael (Les mots de la fin),  MarieJo64. Eva  (Randonnez-vous dans ce blog) depuis le 1er mars). Ghislaine53Passion Culture.



mardi 24 mars 2015

Aujourd'hui super héros

Jusqu’à ce soir j’avais du mal à voir qui pourrait être le super héros de ma journée, j’avais évidemment éliminé ceux qui le sont tous les jours de ma vie, c’était trop facile, je voulais un héros d'aujourd’hui  et je l’ai trouvé à la suite d’un coup de fil avec une amie qui me parlait de sa crainte pour demain. Elle a un rendez vous qui pourrait changer le cours de sa vie, une possibilité d’embauche qu’elle lorgne depuis plusieurs mois et qui pourrait demain, se concrétiser. Alors ce super Héros, c’est cette amie qui a déjà fait tant de progrès dans sa tête pour ne plus partir bille en tête justement, qui essaie jour après jour, d’apprendre ce que la vie ne lui a pas permis de connaitre jusqu’à présent : la diplomatie, la zénitude, le doigté des relations avec autrui, la découverte qu’il est possible de baisser un peu la tête sans pour cela être hypocrite, de caresser un tout petit peu dans le sens du poil pour tourner les choses en sa faveur, sans foncer droit dans le mur… et ce super Héros qu’elle est entrain de devenir, je lui souhaite demain de réussir à être complaisante avec l’autre tout en étant complaisante avec elle-même qu’elle malmène parfois un peu trop ! De la bienveillance sans pour tout ça être naïve, quelques compromis sans se perdre aussi. Ma nouvelle super héros je la serre fort dans mes bras et lui envoie tout l’énergie et la douceur dont elle aura besoin demain et une grande poche pour y cacher son orgueil le temps de ce rendez vous ! 
Nombre de mots : j'aime trop cette amie pour en enlever... 
Réel : oui
Sur le vif des cinq dernières minutes
En rapport avec le sujet du jour : oui


lundi 23 mars 2015

Aujourd'hui toucher

 Toucher… les doigts tout plein de couleurs, j’ai touché le papier, fait glisser mon index sur les contours du dessin, mélanger les pastels, colorer le tableau, lisser les marrons, rajouter du blanc, du beige, de l’ocre et sous ces touches à peine appuyées, le sujet prend forme, le cheval prend vie, l’étincelle du regard le rendra vivant dès la dernière touche posée, dès la signature en bas de la page. Pour l’instant, je continue de le toucher, de le caresser, d’effleurer son encolure, frôler son museau, lustrer son poil et lui permettre de m’atteindre, de m’attendrir un peu plus à chaque geste, de m’émouvoir de son regard et de toucher en moi la corde sensible de l’artiste que je rêve d’être un jour ! 
Nombre de mots : 123
sur le vif : oui
réel : oui
En rapport avec le sujet : oui

dimanche 22 mars 2015

Aujourd'hui le bien le mal

Ce qui est bien, ce qui est mal… quel casse tête parfois ! ce soir ma fille nous appelle pour nous inviter à une soirée crêpes avec les petites. Mon mari, fatigué par ses deux jours de peintures, refuse de quitter son canapé où il est installé depuis peu ! Aie aie, une petite crise de notre fille qui nous reproche de ne pas savoir accepter les invitations du dernier moment, une petite touche de culpabilité en nous rappelant que c’est toujours elle qui vient chez nous, et une autre qui fait encore plus mal : nos petites filles nous ont attendus toute la journée et ce n’est pas sympa pour elles… J’ai bien essayé de plaider la cause du grand-père, de proposer qu’elle vienne avec ses filles… mais rien n’y fait, elle raccroche énervée et moi un peu dispersée dans ma tête. Alors le bien, le mal…à cet instant  je ne sais plus trop où il est ! 

Nombre de mots : pas trop envie de les compter
sur le vif : oui
réel : oui
en rapport avec le sujet : oui


La nuit les livres dansent !

Chez moi les livres changent tout de le temps de place…ou de mains, ils doivent  avoir une vie la nuit dans cette maison et faire un peu ce qu’ils veulent parce qu’au matin, le livre posé sur la table, la veille, n’y est plus, et je le retrouve dans une chambre au pied d’un lit ! Même sur les étagères de la bibliothèque, il y a du mouvement. Il faut dire qu’ils sont si nombreux, que certains se cachent derrières d’autres et ont sans doute besoin de respirer un peu. Alors, ils se poussent, ils se dégagent de celui qui fait de l’ombre, ils se tordent comme les plantes et cherchent  la lumière pour rappeler aux humains que nous sommes, qu’ils existent encore. Du coup, mes placards se retrouvent très chargés et surtout remplis de livres dans tous les sens !
 Pourtant, j’avais pris le temps, dans un autre temps, de les trier, de les classer, j’ai même tenté de les lister sur une bibliothèque virtuelle, un de ces logiciels qui nous promet qu’on va pouvoir les retrouver en un clin d’œil. Il suffit juste de les noter, de mettre le titre, l’auteur dans les bonnes cases, afin de permettre une recherche dans plusieurs sens… ces logiciels proposent même de rédiger un petit commentaire sur chacun d’eux et j’avais cru bon de prendre le temps de le faire. Mais finalement, les livres n’en font qu’à leur tête, surtout les nouveaux, ceux qu’on te conseille, ou qu’on te prête et que tu achètes parce qu’une fois lus, il faut qu’ils trônent avec les autres sous tes yeux, éternellement. Des fois que tu en parles à un ami et que tu ne puisses pas lui prêter parce que, "oui, je l’ai lu, oui, il m’a plu énormément, mais non, je ne l’ai plus, il était à quelqu’un  et j’ai dû le rendre…."

Ah, rendre un bouquin qui t’a parlé pendant des jours entiers, le rendre, alors qu’il est devenu ton intime durant de longues heures qui t’ont parues si courtes…le rendre et n’y plus penser, puisque impossible à relire… impossible à revoir là, posé sur le bord d’une table ou en équilibre entre deux autres compères. Non, vraiment, je préfère les acheter, les engranger, on ne sait jamais, ils pourraient me manquer… Alors évidemment, ils commencent à être nombreux sur ces étagères, du coup, je dois trouver d’autres lieux de rangement, une autre pièce pour les accueillir, en espérant qu’ils resteront bien sagement à la queue leu leu sur leur tranche. Mais non, je suis vraiment certaine que la nuit, ils farandolent dans la maison, hantent nos rêves et nos sommeils et font la fête sous notre nez qui respire l’odeur de leur papier imprimé. Ces livres qui rendent vivants, il faut bien qu’ils vivent leur histoire eux aussi !