mercredi 25 novembre 2015

25 novembre 2015, Aujourd’hui tête pleine de

« Je vais te calmer la tête moi, non mais tu fais moins le malin, là, comme ça avec deux clous dans ta rainure… » Sans oublier les « ouille, zut, non d’un rat » et autres gros mots qui valsent depuis ce matin dans mes oreilles et qui sortent directement de la pièce où je ne compte plus les coups de marteau. La pose d’un parquet n’est pas toujours chose simple et mon ouvrier de cœur s’en donne si fort qu’il en a plein la tête de se pencher sur ce plancher. Les genoux en vrac, mais le sourire encore en surface, il termine sa journée sur les rotules mais content de l’avoir posé enfin ! et moi, la tête pleine d’amour et de reconnaissance pour l’ouvrier de mon cœur, je viens admirer le travail et féliciter ce bon travailleur.   

mardi 24 novembre 2015

23 et 24 novembre 2015, Hier séduction, Aujourd'hui j'étais un animal quand

Est-ce que tout va si mal, est-ce que rien ne va bien ? L’homme est un animal me dit-il. Et après tous ces événements dramatiques comment pourrais-je lui dire le contraire. Dix jours de nouvelles, dix jours de reportages, les mêmes qui passent et repassent, et l’esprit obstrué, les pensées négatives mangeant dans notre crâne, je n’avais qu’une solution pour reprendre le cours de notre vie sans se laisser gagner par tous ces parasites… N’empêche qu’il a fallu que je me fâche, trop c’était trop, y’a bien un moment où on peut respirer, souffler, changer d’air. Juste le temps de se refaire une santé. Alors j’ai éteins la télé, j’ai fermé la radio, j’ai balancé loin son Smartphone, j’ai caché la tablette, j’ai fait taire les voisins. Et je lui ai dit simplement, de ma voix enjôleuse, presque comme si je voulais le séduire : « je voudrais déjeuner en paix ! » 

lundi 23 novembre 2015

22 novembre 2015, Aujourd’hui suffirait de trois fois rien pour que

Un dimanche à ne rien faire, tenue jogging et pantoufle… lecture canapé et thé vers 17 h, un feuilleton en replay, un petit repas télé. Nous sommes passés du lit à une chaise, d’une chaise à un fauteuil, d’un fauteuil au canapé, pour retourner dans notre lit, pour une bonne nuit de sommeil. Il suffit parfois de trois fois rien pour faire une journée cocoon , la première froide de la saison nous l’avons vécue à la maison ! 

dimanche 22 novembre 2015

21 novembre 2015, Aujourd'hui une chance.

Une chance mais aussi du travail, Aujourd'hui, lors de la remise de diplôme de notre fille, la surprise fut de taille : promue major de promo avec une superbe moyenne ! Elle-même n’en revenait pas, et nous, parents, fiers de notre progéniture, nous buvions du petit lait et regardions notre dernier bébé avec des yeux rieurs et plein d’amour. La sensation d’un devoir accompli, mais surtout la chance d’y être arrivé. Bravo ma fille, et Ouf, ça c’est fait, on va pouvoir vraiment se reposer… 

vendredi 20 novembre 2015

20 novembre 2015, Aujourd’hui manger, boire, fumer, respirer, consommer.

Manger : un peu trop hier au soir, le gâteau au chocolat était trop gros, mais si bon !
Boire      : juste une goutte de beaujolais nouveau ! qui, à en croire les connaisseurs, est parait-il pas mauvais cette année !
Fumer : difficile pour moi, c’est une de mes rares intolérances, je n’ai jamais fumé et je suis fâchée avec la fumée des autres…désolée…
Respirer : sans doute, parce que je ne fume pas, je respire, je respire, j’inspire, j’expire et grâce au yoga et à la sophrologie, je le fais de mieux en mieux !

Consommer : il y a tant de sortes de consommations ! Consommer malin, intelligent, de façon raisonnable, sans gaspillage, c’est sans doute ce que j’essaie de faire. Et ce que je propose de consommer le plus dans notre monde aujourd’hui, c’est l’amour que nous avons pour tous ceux que nous croisons… 

Les plumes... chez Asphodèle

Pour ECHAPPER  belle, gardien, lapin, destin, envolée, fermer, souffle, partage, quitter, s’abstraire, voyage, cavale, réchapper, chose, respirer, poète, nid, rêve, vie, doux, fugue, oiseau, imaginer, balles, poudrebercé.
Enfin seule !
Il est difficile de comprendre combien être seule peut faire du bien à certains moments de notre vie ! C’est exactement ce dont j’avais besoin à cet instant… ouf, décontracte toi, respire, souffle à fond, tousse, crache, hurle… personne ne t’entend… ouf, comme c’est bon d’être seule et de se ressourcer à sa propre source ! Et surtout ne culpabilise pas de disparaître ainsi, tu as juste besoin d’autre chose dans ta vie. Une petite parenthèse au milieu de ton destin, une envolée folle sans que personne ne t’accompagne. Alors ferme les yeux, profite de t’abstraire ainsi à ce mouvement, part en voyage quelques temps. Rien ne vaut cette petite fugue que tu t’octroies le temps d’un soupir pour réchapper au pire.  Rentre dans ce doux rêve, imagine que tu quittes un tout petit peu ton nid pour, comme l’oiseau, chercher au fin fond de la nuit, cette belle lumière dont parlent les poètes. Ca y est, tu as compris, tu as quitté enfin ta carapace d’humain, ta cavale commence, surtout ne pense à rien… C’est une échappée belle que tu prends ce matin, la balle est dans ton camp, surtout ne change rien. Et dans cet interlude que tu partages avec toi-même, n’hésite surtout pas à charger ton esprit de tout le positif, pousse très loin de toi les pensées parasites qui ont bercé ta vie et t’ont dépossédé de ton libre-arbitre. Tu reviendras bien assez tôt, retrouver les gardiens des questions qui plombent ta vie. Souris toi, chante aussi, prends ton temps, pose des lapins à tes soucis, et surtout ne reviens que poudrée de cet or fin que laissent ces moments câlins.


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jeudi 19 novembre 2015

19 novembre 2015, Aujourd’hui une lumière

Une lumière s’allume ce soir : j’ai réussi à faire quelques exercices de gym-yoga avec mon mari. J’inspire je monte les jambes, j’expire, je baisse les jambes… quelques fou-rires et quelques suées plus tard, il était content de son coach… ouf ! Nous restons si souvent assis devant un ordinateur que notre corps souffre de ne pas le détendre de temps en temps. Donc, c’est convenu : demain même heure, même punition, et je ne veux pas entendre de motif contre ce pur moment de bonheur qu’est « s’occuper de soi ! » 

mercredi 18 novembre 2015

18 novembre 2015, Aujourd’hui c’est parfois si simple de

C’est parfois si simple de rentrer dans sa bulle et de refuser une minute de plus de faire partie de ce tourbillon. Après tous ces drames, juste envie de s’enfoncer dans sa solitude, le temps de digérer, de reprendre des forces, de faire le vide dans son esprit, de peindre des couleurs vives, de ne plus penser négatif, de voir de l’enthousiasme dans l’avenir, de chercher et de faire grandir la plus petite once de joie qui sommeille en nous depuis quelques jours et de se retrouver en face de soi-même pour un moment de douceur et de silence. C’était simple aujourd’hui et j’ai eu la chance de pouvoir vivre ce moment là… 

lundi 16 novembre 2015

16 novembre 2015, Aujourd’hui comme un fil d’Ariane

Mon fil d’Ariane du jour se concrétise par ces quelques heures que j’ai passé aujourd’hui à reprendre mes cours de sophrologie, à écouter les enregistrements des pratiques, à les taper sur l’ordi, me trouvant plus visuelle qu’auditive. Mon fil d’Ariane du jour me permet d’essayer de tenir mes objectifs et me sert de ligne directive pour ne jamais douter que je vais y arriver. 

dimanche 15 novembre 2015

15 novembre 2015, Aujourd’hui dans le reste principal il y a.

Dans le reste principal, il y a toute cette fraternité qui nous unit. Il y a tout cet amour qui se développe entre nous afin de nous permettre de faire front à cette violence. Il y a tout ces moments de partages, de chaleur, de solidarité qui ne doivent pas s’évanouir, mais grandir comme un grand feu, comme une clameur et immortaliser notre désir de vivre ensemble quelques soient nos différences.  Aujourd’hui, dans le reste principal, il y a toi, moi et nos enfants, petits enfants qui sont notre avenir et à qui le principal est de leur offrir le meilleur monde possible. 

jeudi 12 novembre 2015

12 novembre 2015, Aujourd’hui derrière une porte

Derrière la porte, la main levée, prête à frapper quelques coups timides afin d’entrer, j’attends. Timidité ou retenue, j’ai souvent dans ma jeunesse, attendu ainsi, particulièrement devant une porte de salle de classe lorsque j’avais quelques minutes de retard. Et puis, je ne sais pas comment, ni pourquoi, mon esprit, brouillé jusque là, se mettait à me parler sur un ton qui ne méritait pas que je baisse le bras et je me traitais de poule mouillée si je n’étais pas capable de taper quelques coups et d’entrer sans crainte dans cette pièce. Alors, décidée, sans forcément me rendre compte que je contrôlais mon geste, je frappais, entrais et m’asseyais à ma place avec au bout des lèvres un : pardon pour mon retard… Heureusement depuis que les années passent, ce genre de problème n’arrive plus que rarement et je crois que j’ai fini par vaincre cette timidité maladive par l’orgueil que j’avais jeune fille ! 

mercredi 11 novembre 2015

11 novembre 2015, Aujourd’hui pierre à pierre

Promenade dans les sentiers pierreux du village d’à côté, une belle balade sous le soleil d’un gentil mois de novembre. A croire qu’il veut se faire aimer ce mois, celui que je redoute le plus et que j’ai parfois tant de mal à vivre. Surtout qu’il m’a emporté mon petit papa l’année dernière et que je ne peux que lui en vouloir un peu plus. Pierre à pierre, je ressors de ce deuil grandie, et je m’étonne de sentir si souvent sur mes épaules, ses mains… Je crois, papa, que depuis que tu es de l’autre côté de la rive, je te sens si proche de moi que je t’entends encore me dire « je t’aime » dans tous les silences doux que tu souffles sur moi… 

10 novembre 2015, Aujourd’hui une personne insignifiante. Vraiment ?

Beaucoup de mal à trouver les gens insignifiants, ou alors ceux qui passent hors de moi, hors du temps, des acteurs ou des comédiens que je n’apprécie pas vraiment. De là à trouver quelqu’un d’insignifiant, non vraiment, je ne vois pas. Et puis, aujourd’hui, nous étions en voiture à peu près toute la journée et les gens que nous avons croisés dans leur automobile avaient sans doute un intérêt certain, mais difficile de s’attacher à leur trouver le signe distinctif à travers la vitre souvent teintée, de leur bolide. D'ailleurs, ces vitres teintées ? Savez vous qu’il va falloir les faire éclaircir ? Ça c’est une belle et jolie loi qui signifie… n’importe quoi !

09 novembre 2015, Aujourd’hui hommes et femmes

Aujourd’hui, nous étions un homme et une femme seuls au monde pour une journée volée au temps, pour un moment entre parenthèse entre un dimanche et un mardi de rendez vous professionnel. Un homme et une femme se promenant à Boulogne sur Mer et passant trois heures de rêve à NAUTICAA, au milieu d’une faune à nageoire survolant les coraux dans des aquariums délirant de couleur avec le calme et la lenteur d’une belle journée de douceur cachée entre vingt-quatre heures… 

08 novembre 2015, Aujourd’hui ça a l’air vieux

Ça à l’air vieux, mais pourtant cela ne fait pas si longtemps que nous étions sur cette même route, entre chez nous et Paris pour quelques jours d’escapade à deux. Un rendez vous professionnel nous emporte dans le Nord de la France par un superbe temps d’automne ensoleillé où la végétation rivalise entre elle pour paraitre dorée et colorée. Et nous, même avec l’air vieux du haut de notre âge de grands-parents, nos sourires complices, nos regards coquins et notre bonheur de faire ce voyage, nous ramènent à notre jeunesse et aux escapades en amoureux qui ont jalonnés notre vie… 

vendredi 6 novembre 2015

06 novembre 2015, une fleur

Merci mille fois pour ce joli bouquet qui orne déjà la maison entière... c'est le pratique de cette époque moderne ou un seul bouquet peut embaumer toute une maisonnée sans même se faire remarquer. J'apprécie sa couleur chatoyante, son odeur épicée, la longueur de ses tiges, l'harmonie de ses nuances.
L'équilibre de sa forme, le décalé dans les tonalités, sa facilité à s'accorder à toutes les teintes de la maison, son allure majestueux quand je le regarde d'un certain côté. L'essence même qu'il dégage lorsque je m'approche de lui, tel un drapeau fier de ses couleurs, il s'érige en maître de l'endroit où tendrement je le dépose. La rondeur de certaines fleurs qui doucement s'épanouissent, et même le vase en accord parfait avec l'ensemble me laisse un gout de plénitude.
 Que de bonheur à le regarder, le humer, le flairer, discerner tout ce qu'il veut me dire, pénétrer dans les non-dits, chavirer par son sourire, fleurer bon son parfum, laisser s'exhaler ses effluves et aimer à penser qu'il dépose tes phéromones jusque dans la plus petite particule de tout ce qui m'entoure, le sentir jusqu'au profond de mon cœur et de mon âme. Hum, je ne m'en lasserai jamais, et le plus extraordinaire est son immortalité ! Merci mille fois de ce bonheur  et de ce bouquet virtuel que tu m'as envoyé !

jeudi 5 novembre 2015

05 novembre 2015, dans l’actualité

Si vous ne l’avez pas vu, entendu au journal de 20 h, c’est que vous étiez ailleurs que devant votre poste… La Une du jour, l’actualité de la journée : c’est qu’une petite Céleste est tombée de son étoile et a atterri dans les bras d’un super papa et d’une adorable maman. Elle continue la lignée de nos petites filles en se plaçant cinquième et nous ravit déjà le cœur.
Bienvenue à toi, jolie poupée, et merci à la vie de ce nouveau miracle… 

mercredi 4 novembre 2015

02 novembre 2015, pourquoi c’est compliqué

Comme une araignée qui tisse sa toile, l’esprit entremêle les fils de toutes les données qu’il reçoit, les mélange, les malaxe, les remue tant et tant, qu’il forme rapidement une toile sophistiquée de toutes ses pensées… Et là, ça devient compliqué ! là ça devient difficile de se faire une véritable idée de nos pensées, de prendre la mesure de chacune, de prendre le recul nécessaire à un éventuel démêlage… Alors, classons nos pensées, rangeons les dans la bonne case, ne mélangeons pas toutes nos idées reçues, nos connaissances d’un sujet avec celles d’un autre. Soyons objectifs dans nos raisonnements et commençons par ne pas juger nos propres pensées… 

dimanche 1 novembre 2015

01 novembre 2015, Aujourd’hui la terre

Après midi jardin, un soleil digne d’un été indien, une table mise dehors comme un dernier adieu au beau temps, un après midi à trifouiller la terre, à désherber, nettoyer, arranger, couper les bois morts et puis se poser pour prendre un café en face de nos grands arbres. Compter les écureuils qui courent d’un point à l’autre et profitent de ce beau temps pour compléter leur récolte. C’était un dimanche douceur comme il fait bon d’en avoir pour débuter novembre. Ce mois que je n’aime pas vient de gagner un point. Pourvu qu’il fasse encore beau demain ! 

31 octobre 2015, Aujourd’hui métallique

Bien que cela ait l’air solide, le métal se raye un peu trop facilement à mon gout… pour preuve la jolie rayure sur la porte arrière droite de ma voiture, faite aujourd’hui, alors que ma fille essayait de se dégager du mur qui avait dû se rapprocher de l’auto pendant la nuit. Un mur qui se permet de faire un copier-coller de ses graffitis sur cette partie bien métallique de ma portière.  Et voilà, comment l’art se passe, se déplace, se dépasse… et arrive jusqu’aux yeux mouillés de ma fille, bien désolée de cette carrosserie abimée. Mais ce n’est que de la tôle rayée, y’a vraiment pas de quoi faire pleurer ma jolie fille adorée.