Ah il m’a fait courir le coquin, ce matin j’ai même dû jouer
au foot dans le froid d’un vent mordant qui
me sifflait tant dans les oreilles que j’arrivais à peine à l’entendre
me crier « oh, lance plus doucement le ballon » Sacré gamin, du haut
de ses 6 ans il me toise bien souvent, même si dans sa tête il ne dépasse guère
trois ans. Excité comme une puce, impossible de se concentrer sur un jeu, pour
le calmer je lui caresse la nuque, tout doucement, tout gentiment et quand
enfin il se pose j’enlève ma main et la passe tendrement dans ses cheveux. Pour
un sourire de cet enfant, je suis prête à tout et quand il me glisse
malicieusement « encore des guillis », je souris intérieurement. Je
suis heureuse de l’avoir apprivoisé, il est comme un petit écureuil sauvage qui
me ferait sauter de branches en branches et qui accepterait, si je le suis, de manger dans la main quelques graines, juste le
temps de retomber dans son monde et de me voir à travers la brume de ces
pensées incertaines.
C’est aussi çà le métier d’AVS !
C'est un beau métier, qui mérite un grand respect.
RépondreSupprimerAujourd'hui j'ai dû remettre à sa place une mère d'élève excitée qui disait à mon AVS "vous ne faites pas partie de l'école"...
Tu écris fort bien, Prufdence, j'aime la façon dont tu parles de cet enfant...
gros bisous ma belle blonde
¸¸.•*¨*• ☆
Merci ma Célestine, ce métier d'AVS n'est en effet pas assez reconnu et pourtant quelle richesse que de pouvoir donner à ces enfants différents cette belle relation que nous avons souvent, enfin je le souhaite, avec eux... C'est une belle expérience que je vis avec beaucoup de joie et quelques "petites victoires". Bisous ma belle brune et prenons vite rendez vous, les beaux jours arrivent !
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