Chapitre 4
Lieu : une cave
Action : l’héroïne doit entendre
ou voir quelque chose qu’elle n’aurait pas du
Contraintes d’écriture : elle
doit évoquer un sujet d’actualité de la semaine en cours
Fin
L’incident du mariage n’est
plus qu’un souvenir qui fait sourire et plaisanter Caroline et François chaque fois qu’ils mentionnent ce moment. Il
faut dire que depuis ce samedi soir, leur relation a pas mal évoluée, Ils se
vouvoient toujours, mais rapprochent un peu les distances de subordonnée à
patron par des remarques joyeuses et des fou-rires mémorables. Par contre
Romuald est de plus en plus distant avec elle, il ne cache pas sa hargne de les
voir complices et ne manque pas de faire des reproches de plus en plus souvent
à Caroline. Rien ne va jamais pour lui. Heureusement depuis ce matin, elle a
signé son contrat définitif et n’est plus en observation par ses deux patrons,
mais bien embauchée en CDI et en « bonnet haute forme » comme s’amuse
à lui rappeler François sur le ton de l’humour. Ce François, qui depuis qu’elle
s’est retrouvée à danser avec lui, ne lui est plus tout à fait indifférent. Elle
a adoré être dans ses bras, sa façon de la regarder, son parfum, et même ses
maladresses lorsqu’il lui a marché sur le pied. A force de rapprocher des bouts
de conversation qu’elle entend ici et là, elle a fini par comprendre qu’il est
célibataire. Elle a même mené son enquête auprès du nouveau mari de son amie
Sophie qui lui a apprit plein de choses à son sujet : En plus du vélo, il
est assez sportif, court tous les dimanche matin, il vient de Paris et s’est
installé à Reims depuis son divorce. Il a un fils de 17 ans qu’il ne voit que
rarement. Impossible d’en savoir plus sur son ex-femme, mais qui dit
« ex » dit une relation terminée… Enfin, plein de petits détails qui
remplissent sa boite à secrets et lui permettent de s’envoler vers des contrées
de rêves éveillés où François devient tour à tour l’ami, le confident, et
parfois même l’amant. En attendant, elle a plein de rendez vous à honorer et
depuis quelques jours, elle s’y rend toute seule, comme une grande, sans le
chaperon de Romuald qui commence à comprendre qu’il la drague dans le vide. Leur
dernier tour de clientèle ne s’est pas très bien passé, Il n’a pas arrêté de
faire des allusions à la nouvelle relation de Caroline et François, la
cherchant tant et si bien qu’elle a fini par le laissé en plan dans le dernier
magasin de lingerie, en prétextant un énorme mal de tête.
De retour au bureau, Romuald a vite compris qu’elle lui faisait la tête, à défaut d’avoir la migraine et qu’il n’obtiendrait d’elle que mépris et silence.
De retour au bureau, Romuald a vite compris qu’elle lui faisait la tête, à défaut d’avoir la migraine et qu’il n’obtiendrait d’elle que mépris et silence.
L’affaire entre eux a failli
tourner au désastre quelques jours plus tard.
Caroline, depuis le début de son embauche dans cette boite, se pose des tas de questions sur le but réel de cette entreprise. L’entrepôt d’où partent les commandes est sans cesse fermé à clés, Romuald, qui s’occupe des livraisons, gère l’ouverture et la fermeture de la porte derrière le bureau, et Caroline n’est réellement entrée dans cette pièce qu’une fois ou deux, à peine le temps d’apercevoir les longues étagères où sont stockés les produits. Sa curiosité s’aiguise de plus en plus, les paquets sont lourds et si bien emballés qu’il est impossible de savoir ce qu’il y a dedans. Un soir, vers 17 heures, alors que ses deux patrons sont partis boire un café, juste en face du bureau, elle s’aperçoit que la porte est restée ouverte. Du coup, la voilà qui se faufile dans cette vaste salle, se dirige tout droit vers une petite porte sur le fond et entre dans une sorte de cave sans ouverture vers l’extérieur. Il fait si noir qu’elle se demande s’il est bien raisonnable de s’y aventurer, mais poussée par le désir de savoir ce qui se trame vraiment dans ces lieux, elle tâtonne à la recherche de l’interrupteur. Sa main trouve enfin le bouton et la pièce s’illumine à son contact. D’un coup, devant ses yeux s’étale un véritable atelier. Bien que déserts et poussiéreux, elle se rend compte que les lieux sont occupés de temps en temps. Des mètres de tissus ornent les étagères, elle reconnait dans un coin de la pièce, quelques colis encore emballés livrés depuis peu… des patrons en carton ou en papier sont épinglés sur un métrage, étendu sur une grande table, une paire de ciseaux toute proche, prête à couper, deux machines à coudre industrielles prêtes à servir, et dans le fond de la salle, plusieurs portants remplis de porte manteaux occupés par des vêtements. Caroline s’approche doucement, oubliant qu’elle pourrait être découverte d’un moment à l’autre par un des associés. L’odeur de renfermé ne la dérange pas, elle se demande ce que font tous ces costumes pendus sur ces patères. Pourquoi tout cet étalage d’étoffes de couleurs vives et soyeuses. On dirait comme des costumes de théâtre, elle reconnait des robes d’époque ancienne, des gilets de gentilhomme, les étagères du haut sont couvertes de vieux chapeaux tous aussi excentriques les uns que les autres. Des châles sont pliés, repassés et en pile sur les étagères de dessous à proximité de chemises blanches à jabot en dentelle… Elle tourbillonne dans la pièce, oubliant sa crainte d’être découverte, elle passe d’un vêtement à l’autre surprise de la qualité du travail, envahie par l’ambiance que donnent tous ces habits d’un autre temps. L’évidence lui saute aux yeux : C’est un atelier de fabrique de costumes de scènes… Mais pourquoi tout ce mystère ? Pourquoi une telle manufacture dans la cave de cette entreprise ? Tout en tournant dans les lieux, elle n’a pas entendu le cliquetis de la porte mais le bruit qu’elle fait en se refermant brusquement la fait sursauter. La lumière s’éteint d’un coup, Caroline ne retient pas son cri. En arrêt, comme un animal traqué, elle porte les mains à sa bouche, essaie de calmer les battements de son cœur, se tait et écoute les bruits aux alentours. Elle voudrait refaire le chemin inverse mais dans le noir elle peine à trouver sa route. L’angoisse de se frotter à celui qui lui joue ce tour, la terrorise. Son esprit est emmuré dans des délires de plus en plus grand, comme la vision de celui dont on fait le procès actuellement. Encore ce matin, elle entendait aux information le portrait de cet homme accusé d’avoir tué sa maitresse, un certain Maurice Agnelet, si ses souvenirs sont bons, c’est vrai que c’est un vieux meurtre, mais elle sait qu’il s’en passe tous les jours de bien plus sauvages et sa frayeur est à son comble, elle s’englue dans ses pensées et commence à paniquer vraiment. Son imagination, qu’elle a, en temps normal, débordante, ne se contrôle plus, elle sent que la terre va s’ouvrir sous ses pieds. Elle doit réagir et finit par se persuader que ce ne peut être qu’un tour d’un de ses patrons qui l’a surprise entrain de farfouiller, elle décide d’appeler.
Caroline, depuis le début de son embauche dans cette boite, se pose des tas de questions sur le but réel de cette entreprise. L’entrepôt d’où partent les commandes est sans cesse fermé à clés, Romuald, qui s’occupe des livraisons, gère l’ouverture et la fermeture de la porte derrière le bureau, et Caroline n’est réellement entrée dans cette pièce qu’une fois ou deux, à peine le temps d’apercevoir les longues étagères où sont stockés les produits. Sa curiosité s’aiguise de plus en plus, les paquets sont lourds et si bien emballés qu’il est impossible de savoir ce qu’il y a dedans. Un soir, vers 17 heures, alors que ses deux patrons sont partis boire un café, juste en face du bureau, elle s’aperçoit que la porte est restée ouverte. Du coup, la voilà qui se faufile dans cette vaste salle, se dirige tout droit vers une petite porte sur le fond et entre dans une sorte de cave sans ouverture vers l’extérieur. Il fait si noir qu’elle se demande s’il est bien raisonnable de s’y aventurer, mais poussée par le désir de savoir ce qui se trame vraiment dans ces lieux, elle tâtonne à la recherche de l’interrupteur. Sa main trouve enfin le bouton et la pièce s’illumine à son contact. D’un coup, devant ses yeux s’étale un véritable atelier. Bien que déserts et poussiéreux, elle se rend compte que les lieux sont occupés de temps en temps. Des mètres de tissus ornent les étagères, elle reconnait dans un coin de la pièce, quelques colis encore emballés livrés depuis peu… des patrons en carton ou en papier sont épinglés sur un métrage, étendu sur une grande table, une paire de ciseaux toute proche, prête à couper, deux machines à coudre industrielles prêtes à servir, et dans le fond de la salle, plusieurs portants remplis de porte manteaux occupés par des vêtements. Caroline s’approche doucement, oubliant qu’elle pourrait être découverte d’un moment à l’autre par un des associés. L’odeur de renfermé ne la dérange pas, elle se demande ce que font tous ces costumes pendus sur ces patères. Pourquoi tout cet étalage d’étoffes de couleurs vives et soyeuses. On dirait comme des costumes de théâtre, elle reconnait des robes d’époque ancienne, des gilets de gentilhomme, les étagères du haut sont couvertes de vieux chapeaux tous aussi excentriques les uns que les autres. Des châles sont pliés, repassés et en pile sur les étagères de dessous à proximité de chemises blanches à jabot en dentelle… Elle tourbillonne dans la pièce, oubliant sa crainte d’être découverte, elle passe d’un vêtement à l’autre surprise de la qualité du travail, envahie par l’ambiance que donnent tous ces habits d’un autre temps. L’évidence lui saute aux yeux : C’est un atelier de fabrique de costumes de scènes… Mais pourquoi tout ce mystère ? Pourquoi une telle manufacture dans la cave de cette entreprise ? Tout en tournant dans les lieux, elle n’a pas entendu le cliquetis de la porte mais le bruit qu’elle fait en se refermant brusquement la fait sursauter. La lumière s’éteint d’un coup, Caroline ne retient pas son cri. En arrêt, comme un animal traqué, elle porte les mains à sa bouche, essaie de calmer les battements de son cœur, se tait et écoute les bruits aux alentours. Elle voudrait refaire le chemin inverse mais dans le noir elle peine à trouver sa route. L’angoisse de se frotter à celui qui lui joue ce tour, la terrorise. Son esprit est emmuré dans des délires de plus en plus grand, comme la vision de celui dont on fait le procès actuellement. Encore ce matin, elle entendait aux information le portrait de cet homme accusé d’avoir tué sa maitresse, un certain Maurice Agnelet, si ses souvenirs sont bons, c’est vrai que c’est un vieux meurtre, mais elle sait qu’il s’en passe tous les jours de bien plus sauvages et sa frayeur est à son comble, elle s’englue dans ses pensées et commence à paniquer vraiment. Son imagination, qu’elle a, en temps normal, débordante, ne se contrôle plus, elle sent que la terre va s’ouvrir sous ses pieds. Elle doit réagir et finit par se persuader que ce ne peut être qu’un tour d’un de ses patrons qui l’a surprise entrain de farfouiller, elle décide d’appeler.
- François ? Romuald ? Je suis là, je suis désolée, je n’aurai pas du venir ici… je m’excuse, éclairez maintenant, je sors et oublie tout de suite ce que j’ai vu… Mais c’est peine perdue, personne ne lui répond. Elle continue son monologue, sentant de plus en plus la présence de quelqu’un près de la porte. Elle entend sa respiration, elle devine presque sa forme, elle ne sait plus si elle doit chercher à fuir ou s’avancer vers cette ombre.
- Ca suffit maintenant, je crois que vous m’avez fait assez
peur, allez, rallumez et je m’en vais dit-elle en tremblant et au bord des
larmes.
La lumière se rallume enfin, Caroline éblouie
se retrouve face à Romuald. Il a l’air bizarre, un vilain rictus lui tord le
visage, elle n’arrive pas à définir ce qu’il pense… Est-ce de l’amusement, de
la colère ?
- Romuald, vous m’avez fait une de ces peurs. Ne m’en
veuillez pas, je retourne au bureau, dit-elle, sur un ton le plus neutre
possible. Je vous garantie que je n’ai rien vu d’important, de toutes les
façons je me moque bien de ce qui se trame ici.
Il ne répond pas tout de
suite, se contente de la regarder, lui barre la route, ses yeux sont verts de
gris et plein de morgue. Il semble à Caroline, que s’il pouvait, il lui
lancerait des éclairs. Il est certain qu’il se moque bien de la peur qu’il lui vient
de lui faire puis dans un ton mi-figue mi-raisin il finit par lui lancer :
- Et bien, petite curieuse, je vois que l’avidité de savoir t’a
mené dans la tanière de Barbe bleue. Sais-tu comment ont terminé les 7 femmes
de ce brave barbu ?
- Ne vous méprenez pas, Romuald, je…
- Laisse moi finir, je ne pense pas que tu puisses avoir
droit à la parole alors que tu as outrepassé mes ordres.
- Mais ce n’est pas ce que vous croyez, essaie de plaider
Caroline
- Ca suffit ! s’écrie ce dernier. Je t’avais demandé de
ne pas venir dans cette pièce, pour qui te prends-tu petite fouineuse ?
Penses-tu que nous t’avons embauché pour fureter dans des endroits qui ne te
regardent pas. Tu ne sais pas où tu viens de mettre les pieds…
Et s’approchant vivement de
Caroline, il l’attrape par le poignet sans douceur et la traîne jusqu’à l’entrée de la cave.
- Sors d’ici tout de suite avant que je ne change d’avis et
que je ne te réserve un autre sort que celui de te mettre dehors.
Caroline ne perd pas de temps à discuter et court, traverse l’entrepôt pour retourner dans le bureau. C’est toute essoufflé qu’elle rentre tête première dans son autre patron qui s’étonne de sa fuite.
Caroline ne perd pas de temps à discuter et court, traverse l’entrepôt pour retourner dans le bureau. C’est toute essoufflé qu’elle rentre tête première dans son autre patron qui s’étonne de sa fuite.
- Et bien que vous arrive-t-il Caroline ?
Préférant jouer carte sur
table avec lui, et certaine que Romuald va tout faire pour la licencier
rapidement la voilà qui rétorque
- Je crois que j’ai été un peu trop indiscrète, je ne sais
pas ce qui se fait derrière la façade de votre société, mais je préfère vous
donner ma démission et…
- Votre démission ? Éclate de rire François, juste
parce que ce cher Romuald a été démasqué ? Allons, venez prendre un café
et calmez vous, vous avez droit à quelques explications. Je vais vous les
donner, et tant pis pour mon cher collègue qui aurait du faire débarrasser les
lieux depuis longtemps. Enfin, c’était notre deal d’il y a quelques mois, et
tout est encore comme du temps de son père.
Interloquée par sa
découverte, décontenancée par le discours de François, Caroline fond en larmes
et se retrouve assise sur une chaise en hoquetant
- Je ne voulais pas être indiscrète, je ne sais pas ce qui
m’a prit, je regrette d’avoir poussé cette porte, je ne dirais rien à la
police, je suis désolée, je vais rentrer chez moi et ….
- …Et vous allez arrêter de délirer maintenant, la coupe
François d’un ton un peu plus sec. Votre imagination est sans doute en pleine
activité, mais je crains que vous ne puissiez comprendre ce qu’il en est sans
mes explications. Et l’aidant à se lever, il la pousse gentiment vers la porte
puis jusqu’au bistrot d’en face.
Attablée en face de lui, une bière bien fraîche lui redonne des couleurs. François attend poliment qu’elle se remette de ses émotions puis entame :
Attablée en face de lui, une bière bien fraîche lui redonne des couleurs. François attend poliment qu’elle se remette de ses émotions puis entame :
- Le père de Romuald était un saltimbanque, enfin, il tenait
un théâtre et avec sa troupe, jouait tous les soirs pour un public plutôt
tolérant à mon goût. Romuald est du coup un peu artiste lui aussi, mais surtout
un grand passionné de tout ce qui tourne autour de la scène. Il avait une
admiration profonde pour son père et ne s’est jamais vraiment remis de son
décès. Depuis, il passe beaucoup de temps dans cette « boutique »
spéciale, et reprend un peu le travail de son père, comme lui, il confectionne
des costumes qu’il essaie de vendre, sans trop de succès, à des salles de la
ville ou d’ailleurs. Voilà, il n’aime pas en parler, encore moins avec une
inconnue, qui plus est, une femme. Il ressent cette passion comme une
faiblesse, son père n’a jamais vraiment percé dans le monde du théâtre, d’où la
prolifération des costumes. Son savoir coudre lui vient de lui, tout petit il
restait des heures à le regarder faire des habits Mais vu son côté macho, il a beaucoup
de mal à assumer ce hobby. Vous savez
tout, maintenant si vous souhaitez toujours démissionner, je ne pourrais pas
vous retenir, mais sachez que je le regretterai fortement.
Caroline est abasourdie par
ces curieuses révélations, elle relève le nez de son verre, regarde son patron, il a l’air sincère et
presque amusé de la situation. Ce Romuald lui a vraiment fait peur, comment
continuer de travailler avec lui ? D’un autre côté, elle ne peut se cacher
l’attirance qu’elle a pour son deuxième patron et elle doit bien réfléchir à ce
qu’elle va dire. Romuald semble être un
drôle de personnage, à croire qu’il porte un masque le jour et un autre la
nuit. Reprenant tout à fait ses esprits,
elle sourit à François.
- Alors tous ces énormes colis qui arrivent régulièrement de
plein de régions différentes, ce sont des rouleaux de tissus ?
- Tout juste, il les fait venir par transporteur de
plusieurs pays comme la Turquie ou le Maroc, selon ses besoins, et surtout les
costumes qu’il veut créer. Le problème est la place et l’argent que tout cela
prend, c’est pourquoi je lui ai demandé d’arrêter cette usine qui ne sert pas à
grand-chose, sans compter l’énergie qu’il met à fabriquer des vêtements qu’il ne
prend même pas la peine d’essayer de vendre. Y-a-t-il autre chose qui vous
tracasse Caroline ? Vous voyez que la police n’a rien à faire dans cette
histoire, Romuald est parfaitement en droit de perdre son temps à faire des
déguisements…
- J’ai vraiment dû vous paraître idiote, merci de m’avoir
raconté tout ça
- Et bien maintenant, c’est un peu comme si tu faisais
partie de la famille, reprend-il en la tutoyant… on se tutoie du coup ?
Enfin si ce n’est pas trop difficile de travailler avec des patrons qui
deviennent aussi des amis.
- Pas de problème, répond Caroline, Je crois qu’on va faire
une super famille tous les trois, maintenant que je vous connais mieux. Et
comme dirait Romuald : on va faire un tabac !
De retour au bureau, ils
retrouvent Romuald, la tête dans les mains, le regard fuyant, comme un petit
garçon prit au piège. Caroline s’approche de lui et d’un geste maternel, lui
prend le visage entre les mains et lui claque une belle et grosse bise sur la
joue.
- Je trouve ça formidable Romuald et si tu n’y vois pas
d’inconvénient, non seulement je reste votre commerciale, mais je me fais fort
de trouver des acquéreurs pour les costumes, en plus des sous-vêtements… et
puis j’adore coudre mais ne suis pas des plus douée, par faute de temps, tu m’apprendras
à tes heures perdues ?
Romuald lui sourit, lui prend la main et dans un rire plus franc, il lance
Romuald lui sourit, lui prend la main et dans un rire plus franc, il lance
- J’avais justement besoin d’une essayeuse de costume alors
pourquoi pas une assistante ?
Caroline sait à cet instant
qu’elle vient de se faire un ami, et pourquoi pas un amant de François
lorsqu’il aura enfin comprit ce qu’elle attend de lui.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire