Ma dernière lecture « petit traité de l’abandon »…
de Alexandre Jollien
Pensées pour accueillir la vie telle qu’elle se propose :
c’est tout à fait comme ça que j’aime entrevoir la vie, avec toutes ces pensées
qui aident à prendre du recul et nous amènent à réfléchir sur ce qui nous fait
buter, ou nous fait avancer. Alexandre nous propose dans ce livre d’appliquer
la formule du « soûtra du diamant » qui dit qu’une chose n’est pas
une chose mais qu’on l’appelle une chose… cela peut s’appliquer à toutes les
situations, mais avant il m’a fallu trouver une explication plausible à cette
formule… voici la mienne, il y en a sans doute d’autres. Moi, j’ai compris que
rien n’était vraiment acquis, que tout évoluait constamment et que du coup ce
qu’on croit être comme on le pense, n’est jamais figé et avance tout le temps
dans un sens ou dans l’autre. Donc quand A Jollien dit : ma femme n’est
pas ma femme mais je l’appelle ma femme, il nous fait passer le message que
cette femme qu’il croit connaitre par cœur parce qu’il vit avec elle, n’est pas
tout ce qu’il croit qu’elle est… et cela sous entend qu’un être, une émotion,
ou n’importe quelle chose à sa part de mystère qu’il nous faut respecter… et sa
part d’évolution qu’il nous faut accepter. Pour ma part, mon mari n’est pas mon
mari, mais je l’appelle mon mari…. Je suis bien placée pour savoir comme cet
être qui vit depuis 30 ans avec moi a évolué, a changé et cet homme que j’appelle
mon mari depuis tant d’années, n’a pas été le même au fil des ans… j’ai la
chance qu’il ait évolué dans le sens qui me convient et que notre voyage s’est
fait ensemble… ouf, du coup je le garde ! Tout ça pour essayer de
comprendre combien il est important de lâcher prise pour faire que tout ce qui
évolue ait sa place dans notre vie et ne reflète pas que ce que nos esprits croient y voir. Ce petit traité de l’abandon mérite une place à part dans nos lectures,
avec le besoin, l’envie de rouvrir ses pages et d’y puiser une source de vie
qui illuminera nos journées.
Il fait partie des "philosophes qui soignent"...et c'est merveilleux de trouver dans les écrits d'un autre de quoi se soigner l'âme. C'est un peu le principe de la lecture en général: on ne cherche dans ce qu'on lit que ce qui nous parle, ce qui fait écho à notre coeur, et au final nous permet d'avancer.
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